Finances-moi.com 2024 : les atouts du courtage

Mise à jour : 14 septembre 2024 Temp de lecture : 5 min

Christophe Gratiot, fondateur de Finances-moi.com, revient pour FinMag sur son parcours jusqu’à la création de son réseau spécialisé dans le courtage en prêt immobilier et assurance, né de la volonté de répondre aux besoins spécifiques des clients laissés en marge par le système bancaire traditionnel.

Avec une approche sur mesure et une expertise multidisciplinaire, Finances-moi.com offre un accompagnement complet et personnalisé à ses clients dans le cadre de leur projet immobilier.

Finances-moi.com 2024 : les atouts du courtage

Pouvez-vous nous présenter Finances-moi.com ?

Finances-moi.com est un réseau spécialisé dans le courtage en prêt immobilier et assurance. Aujourd’hui, Finances-moi.com compte une dizaine d’agences réparties entre la Bourgogne et l’Île-de-France.

Nous sommes un réseau de cabinets pluridisciplinaires avec un objectif clair : offrir des solutions aux clients “en déshérence bancaire”. Ces clients qui se trouvent souvent dans une situation où ils sont trop importants pour une banque traditionnelle ou un conseiller clientèle classique, mais pas encore suffisamment pour accéder aux services de gestion privée.

Notre activité se divise en trois branches principales : le conseil patrimonial, le conseil en financement, et l’accompagnement dans l’acquisition d’immobilier, qu’il soit neuf ou ancien, avec des experts dans chaque domaine afin de répondre efficacement aux besoins de nos clients.

Notre force réside dans notre capacité à sensibiliser le client sur des aspects auxquels il n’a pas pensé. Nous nous efforçons d’alerter nos clients sur les risques potentiels et de leur proposer des solutions dès l’acquisition, pour les prémunir contre d’éventuelles difficultés futures.

Comment vous est venue l’idée de Finances-moi.com ?

J’ai commencé ma carrière chez Lazard il y a environ trente ans. Lazard a vendu ses filiales, ce qui m’a offert l’opportunité de rejoindre GE Partners pour m’occuper de la partie financement. J’y ai occupé un poste de directeur régional, couvrant les activités automobiles, immobilières, et de consommation. C’est là que j’ai découvert le secteur de l’immobilier.

Christophe Crémer, fondateur de Meilleurtaux, est venu nous proposer en 2004 un contrat de franchise pour développer son réseau, que nous avons décliné. Plus tard, lorsqu’il a lancé son réseau, il m’a recontacté, et c’est comme ça que j’ai fait mes débuts dans le milieu du courtage. Pendant neuf ans, j’ai présidé l’Association des Indépendants de Meilleurtaux, défendant les intérêts des membres et jouant un rôle de contre-pouvoir face aux franchiseurs.

Après ces neuf années, nous avons pris des chemins différents, et en 2013, j’ai créé la marque Finances-moi.com pour offrir cette solution à 360, qui permet à tous nos clients de trouver, en un seul lieu, des réponses complètes à leurs questions sur des sujets qui touchent à l’acquisition immobilière.

Quel est l’intérêt de faire appel à un courtier dans le cadre d’une acquisition immobilière ?

Nous sommes convaincus que le système financier actuel n’offre pas le service minimal auquel la plupart des acquéreurs devraient pouvoir s’attendre. Dans les banques, par nature, les produits sont standardisés : c’est au client de s’adapter à ce qui est proposé, plutôt que l’inverse.

Notre force réside dans notre approche, qui consiste à offrir une solution clé en main. Nous collaborons avec l’ensemble des institutions financières pour identifier le produit qui correspond aux besoins spécifiques de chaque client, plutôt que de les contraindre à s’adapter à une solution bancaire préétablie. Grâce à notre vision à 360, nous sommes en mesure de comprendre les particularités de chaque établissement financier, d’écouter attentivement nos clients, et de leur proposer des solutions qui répondent réellement à leurs attentes.

Lorsqu’il s’agit de financement, les engagements s’étendent souvent sur des périodes longues, allant de 15 à 30 ans. Or, lors de l’achat, on ne pense pas toujours aux événements qui pourraient survenir 5, 10, ou 15 ans plus tard. C’est pourquoi nous mettons un point d’honneur à écouter nos clients et à leur apporter des réponses qui leur permettront de traverser les éventuelles difficultés à venir sans encombre.

Quels sont les principaux défis à relever par les réseaux de courtage aujourd’hui, face au système financier actuel ?

La situation est complexe car nous faisons face à un système financier rigide qui impose ses normes. Aujourd’hui, les banques se concentrent sur le respect de critères stricts, tels que la limitation des taux d’endettement, ce qui laisse peu de place à la réflexion individualisée. Elles cherchent à faire entrer les clients dans des cases prédéfinies, alors que les projets de vie ne se conforment pas toujours à ces standards.

Nous nous battons contre ce système, qui a fragilisé les réseaux de courtage. Cela a commencé par le non-renouvellement des conventions pour certains, et s’est poursuivi par des pratiques discriminatoires. Même si les banques prétendent le contraire, elles adoptent des politiques de “stop and go” et contraignent les clients à souscrire des produits annexes qui ne sont pas toujours dans leur intérêt, notamment dans le domaine des assurances.

Aujourd’hui encore, 95% des prêts sont assurés par les banques, alors que les délégations d’assurance offrent souvent de meilleures options.

Notre combat vise à obtenir une autonomie complète pour les réseaux de courtage. Bérengère Dubus, fondatrice du syndicat UIC, dont je suis membre et représentant pour l’Île-de-France et la Bourgogne, a joué un rôle crucial dans cette lutte. Nous dénonçons quotidiennement les pratiques abusives des banques et nous nous efforçons de faire respecter la loi. Je suis convaincu que l’avenir du courtage repose sur l’affranchissement des conventions et partenariats bancaires, au profit d’une politique d’honoraires transparente que le client sera prêt à payer. Nous devons travailler exclusivement pour le compte du client, car dès lors que nous sommes rémunérés à la fois par une banque et par le client, un conflit d’intérêts peut survenir.

Le premier combat a été gagné parce que nous avons rendu le mandat opposable aux tiers : une banque ne peut plus refuser à un client d’être accompagné par un conseiller. Pourtant, en pratique, cela reste difficile, car les banques continuent parfois de refuser d’étudier les dossiers non conventionnés. Certaines grandes banques, sous la pression des procès que nous avons intentés et remportés, ont assoupli leur position, mais la situation reste floue dans de nombreux réseaux.

Aujourd’hui malgré tout, près d’un dossier sur deux est traité par l’intermédiaire d’un courtier. Pendant la période du COVID, ce chiffre est monté à plus de 70%, ce qui montre bien que notre approche répond à un besoin réel. Les réseaux de courtage comme le nôtre apportent ce qui manque cruellement aux grandes banques : disponibilité, écoute, et accompagnement…

Si vous voulez avoir plus d’informations sur Finances-moi.com, leur site est accessible https://finances-moi.com/ ou vous pouvez les suivre sur https://fr.linkedin.com/company/finances-moi-com

Marie-Ange Nodar
Écrit par
Basée dans le Sud-Ouest, elle décrypte pour vous les actualités financières.