Cercle Dali 2024 : quand la finance rencontre la conscience
FinMag rencontre aujourd’hui David Lin, CEO de Cercle Dali. Né presque par hasard en 2018, le Cercle Dali incarne aujourd’hui une vision unique : allier performance financière, impact social et éthique personnelle. À travers un parcours mêlant finance et spiritualité, son fondateur nous invite à repenser notre rapport à l’argent et à donner du sens à nos projets de vie.
Pouvez-vous nous présenter Cercle Dali ?
Le Cercle Dali est un cabinet de gestion de patrimoine qui, à l’origine, n’avait pas pour vocation de devenir un cabinet de ce type. J’étais un féru de finance personnelle, et à la base, l’idée était vraiment d’aider mes proches. J’ai obtenu toutes les certifications nécessaires simplement pour accompagner mes amis et ma famille.
Au fil du temps, ces derniers ont commencé à me recommander à d’autres. Petit à petit, cette activité a pris de l’ampleur. J’ai alors pris la décision d’en faire mon métier à plein temps. Le cabinet est ainsi né presque par hasard, comme un alignement imprévu des planètes, en 2018.
J’ai débuté en tant que freelance, et aujourd’hui, j’ai plusieurs employés. Il y a trois ans, j’ai pris un tournant en orientant le cabinet vers l‘investissement à impact social et écologique. Je recherche désormais des solutions qui, tout en restant performantes, incarnent des valeurs éthiques fortes, et je les propose à mes clients.
Que peut-on attendre d’un cabinet de gestion en patrimoine ? À partir de quel moment est-il intéressant d’y avoir recours ?
Dans la pensée commune, on pense souvent que la gestion de patrimoine est réservée à ceux qui possèdent un grand patrimoine. C’est une idée reçue. En réalité, dès qu’une personne commence à travailler et à mettre de l’épargne de côté, elle peut accéder à une multitude de solutions d’investissement, que ce soit en bourse ou dans l’immobilier, et ce, dès 50 € par mois. Peu de gens le savent.
La gestion de patrimoine s’adresse à toute personne qui épargne, qu’elle soit active, retraitée ou bénéficiaire d’une donation ou d’un héritage.
Combien cela coûte-t-il ?
Il existe principalement trois systèmes de rémunération pour les conseillers en gestion de patrimoine :
- Les honoraires purs : Le conseiller facture des frais horaires pour ses conseils. C’est un modèle basé exclusivement sur le temps passé.
- Les commissions : Le conseiller ne facture pas directement le client. Il est comme un intermédiaire entre le client et le partenaire commercial. Que le client passe par le conseiller ou traite directement avec le partenaire, le coût reste identique pour lui.
- La rémunération mixte : Ce modèle combine les deux précédents. Le conseiller facture à la fois des honoraires pour ses conseils et perçoit des commissions si les solutions proposées sont adoptées. Ce système est souvent utilisé par les acteurs les plus « gourmands » du marché.
J’ai opté pour la seconde solution, souvent cela n’a aucun impact sur le client. Ce dernier, en passant en direct, paierait les même frais. Ainsi, il ne paie pas d’honoraires et je suis rémunéré par les partenaires. Pas d’échange d’argent entre le cabinet et le client.
Vous mêlez à votre site une partie plus spirituelle au travers de votre blog, pourquoi avoir fait ce choix ?
Il y a deux ans et demi, j’ai eu un accident, j’ai fait un malaise. Je me suis violemment cogné la tête, ce qui m’a valu cinq points de suture et une importante perte de sang. Avant cela, je n’étais pas particulièrement spirituel, mais cet événement a bouleversé ma vision de la vie. J’ai vécu une expérience de mort imminente : j’ai vu le tunnel, la lumière, tout ce dont on entend parler à propos de l’EMI. Cela m’a amené à m’interroger profondément sur le sens de ma vie.
J’ai ensuite entrepris un long travail de réflexion en me tournant vers les médecines amérindiennes. Cette démarche m’a conduit à une conclusion essentielle : tout est interconnecté. Et il est crucial d’intégrer sagesse et conscience dans notre rapport à l’argent.
Historiquement, l’argent servait à simplifier les échanges. À l’époque du troc, on utilisait l’argent pour exprimer respect et reconnaissance envers le travail de l’autre. Acheter signifiait : “Je respecte ton travail et je l’apprécie.”
Aujourd’hui, avec la technologie, le digital et un système capitaliste qui nous pousse à courir sans cesse, nous avons perdu ce lien. Beaucoup ne savent même plus pourquoi ils accumulent de l’argent. Je vois régulièrement des clients très aisés, mais malheureux. Ils ont des rêves qu’ils pourraient réaliser grâce à leur patrimoine, mais préfèrent travailler toujours plus, accumuler davantage, sans savoir pourquoi.
C’est pourquoi j’intègre désormais une dimension humaine et personnelle à mon accompagnement. Mon objectif est clair : replacer les aspirations de vie de mes clients au centre. On vient me voir pour optimiser ses finances, et on peut compter sur moi pour cela. Mais avant tout, je veux savoir : qu’est-ce qui les anime ? Quels sont leurs rêves ?
J’ai par exemple aidé une infirmière en burn-out à réaliser un tour du monde et à se reconvertir dans l’art, un domaine totalement différent de son métier initial. Je travaille désormais avec des profils très atypiques, et cela me convient parfaitement.
Qu’a changé votre expérience de EMI à votre perception de la vie ? Cela a-t-il changé votre façon de conseiller vos clients ?
Quand on débute dans l’entrepreneuriat, et particulièrement dans la finance, il y a un biais très fort : celui du gain. Dans ce milieu, il y a souvent une culture de l’apparence, où l’on valorise les signes extérieurs de richesse comme une belle voiture ou une montre de luxe. On voit les personnes que l’on conseille comme de simples chiffres. Aujourd’hui, cette mentalité ne m’intéresse plus.
J’ai délégué toute la gestion administrative à mon assistante, au point de ne plus savoir exactement combien je gagne. Mon approche est désormais centrée sur l’humain. Mon déclic a été de comprendre qu’au-delà des chiffres, il y a des projets de vie réels, et que je peux avoir un impact significatif, que ce soit pour aider mes clients à préparer une retraite confortable ou à réaliser des aspirations plus immédiates.
J’aime pousser mes clients à réfléchir : avec le patrimoine dont vous disposez, qu’est-ce que vous aimeriez accomplir maintenant ? Pourquoi tout remettre à plus tard ? L’avenir est incertain — un accident, une maladie, on ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Ce que vous pouvez faire, c’est ici et maintenant.
C’est cette philosophie qui guide désormais mon travail. Je challenge mes clients sur leurs priorités et je leur propose des solutions adaptées pour qu’ils puissent concrétiser leurs projets sans attendre.
.. et la suite ?
Pendant longtemps, mon objectif a été de faire grandir mon cabinet, de recruter et de développer l’activité. Ma vision de l’avenir a complètement changé.
Mon métier principal reste celui de conseiller en gestion de patrimoine, et je vais continuer à exercer cette activité. J’ai maintenant une autre casquette : celle d’apprenti chaman.
Désormais, ce qui m’anime, c’est de trouver un équilibre entre ces deux dimensions. Mon ambition est d’aider les gens à se « guérir », non seulement à travers des solutions financières, mais aussi sur des plans plus personnels et spirituels.
Je souhaite proposer à mes clients des produits encore plus pertinents, avec un fort impact social et écologique. Ces aspects seront au cœur de mon activité à partir de 2025, car ils reflètent ce qui me tient vraiment à cœur : allier performance financière, éthique et bien-être global.
Si vous voulez avoir plus d’informations sur Cercle Dali, le site est accessible https://cercledali.fr/