Rejet d'un règlement de 30 milliards de dollars lié à un litige sur les frais de balayage

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27 juin 2024 Temp de lecture : 3 min

Un juge fédéral a rejeté un règlement de 30 milliards de dollars entre Visa, Mastercard et divers commerçants au sujet des frais de balayage. Ce développement pourrait ouvrir la voie à un procès. Le règlement, qui a été rendu public en mars, avait pour but de résoudre un différend de longue date concernant les frais que les commerçants paient pour accepter les cartes Visa et Mastercard. Cependant, de nombreux commerçants et associations professionnelles, dont la National Retail Federation, ont résisté à ce règlement, arguant que les frais demeureraient excessivement élevés et que les réseaux de cartes garderaient un contrôle excessif sur les transactions.

La bataille persistante autour des frais de balayage

La décision du juge souligne la lutte persistante entre les entreprises et les sociétés de cartes de crédit au sujet des frais de balayage. Ces frais, généralement compris entre 1,5 % et 3,5 % de chaque transaction, génèrent des bénéfices importants pour les banques et les émetteurs de cartes. Ils financent des programmes de récompenses qui encouragent les consommateurs à augmenter leurs dépenses. Cependant, les commerçants soutiennent que ces frais sont exorbitants et grignotent leurs profits.

Détails du règlement proposé

Le règlement proposé aurait permis de diminuer les frais de balayage moyens pendant trois ans et de les maintenir en dessous de la moyenne actuelle pendant cinq ans. Visa et Mastercard avaient également accepté de plafonner les taux et d’éliminer les clauses anti-orientation qui empêchent les commerçants de diriger les clients vers des cartes moins coûteuses. Cependant, de nombreux commerçants ont exprimé des objections aux règles qui les empêchaient d’expliquer pourquoi certaines cartes coûtent plus cher que d’autres.

Conséquences du rejet du règlement

Le rejet du règlement par le juge signifie que Visa et Mastercard devront renégocier avec les commerçants ou risquer un procès. Cette décision est perçue comme une victoire pour les commerçants qui luttent contre ce qu’ils considèrent comme des pratiques anticoncurrentielles sur le marché des paiements. Stephanie Martz, directrice administrative et avocate générale de la National Retail Federation, a déclaré que le règlement « n’aurait rien fait pour mettre fin aux pratiques anticoncurrentielles et réparer le marché des paiements défaillant de notre pays ».

Visa a exprimé sa déception face à la décision du tribunal et a souligné l’importance d’une interaction continue entre l’industrie et les commerçants. Mastercard n’a pas encore commenté la décision.

Complexité de la question des frais de balayage

Le rejet du règlement souligne la complexité et le caractère controversé de la question des frais de balayage. Les commerçants soutiennent que les frais sont injustes et nuisent à leur compétitivité, tandis que les sociétés émettrices de cartes affirment que les frais sont nécessaires pour couvrir les coûts de traitement et d’autorisation des paiements.

Implications pour les commerçants et les sociétés émettrices de cartes

Pour les commerçants et les sociétés émettrices de cartes, cette décision a des implications significatives. Si un nouvel accord ne peut être conclu, l’affaire pourrait aller en procès, avec un résultat imprévisible. Cela pourrait conduire à un examen plus approfondi du secteur du traitement des paiements et entraîner des changements réglementaires.

Nécessité d’un examen et d’une réforme continus

Le rejet par le juge fédéral de l’accord de 30 milliards de dollars entre Visa, Mastercard et les commerçants sur les frais de balayage souligne la bataille persistante concernant les frais de traitement des paiements. La décision oblige les parties concernées à négocier un nouvel accord ou à faire face à une issue incertaine en cas de procès. Cette évolution souligne la nécessité d’un examen continu et d’une réforme potentielle du marché des paiements afin de garantir une équité pour les commerçants et les consommateurs.

Cet article a été vérifié par plusieurs sources indépendantes. Nous avons utilisé des outils IA pour en faciliter la lecture.