BlackRock remet en question les préférences de la SEC en matière d'ETF cryptographiques
BlackRock remet en question les préférences de la SEC en matière d’ETF cryptographiques
BlackRock, reconnu comme le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, conteste la préférence de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis pour la loi de 1940, un texte législatif qui régit les fonds négociés en bourse (ETF) à terme. BlackRock estime que la SEC n’a pas de raison valable de traiter différemment les demandes d’ETF de cryptomonnaies au comptant et de contrats à terme sur cryptomonnaies. Cette divergence est soulignée par l’intention de la société de lancer un ETF Ether (ETH) au comptant, qu’elle a nommé « iShares Ethereum Trust », comme une déclaration claire de son engagement dans le monde des cryptomonnaies.
Approbations incohérentes de la part de la SEC
La SEC n’a pas encore donné son feu vert à une seule demande d’ETF crypto au comptant, alors qu’elle a approuvé un certain nombre d’ETF à terme sur cryptomonnaies. L’organisme de réglementation insiste sur le fait que les ETF à terme offrent une réglementation supérieure et des garanties pour les consommateurs en vertu de la loi de 1940, par opposition aux ETF cryptographiques au comptant qui sont régis par la loi de 1933. Toutefois, BlackRock conteste cet argument en déclarant que ces différences réglementaires sont sans conséquence car elles concernent uniquement les ETF et les promoteurs d’ETF, et non les actifs qu’ils représentent.
Remise en question de la raison d’être de la SEC
BlackRock soutient également que l’approbation par la SEC des ETF à terme sur cryptomonnaies via le Chicago Mercantile Exchange (CME) implique sa confiance dans la capacité du CME à détecter et à gérer toute fraude sur le marché au comptant qui pourrait avoir un impact sur les ETF au comptant. Ainsi, selon BlackRock, il n’y a aucune justification rationnelle pour que la SEC rejette sa demande d’ETF ETH au comptant sur la base de sa position actuelle.
Pleins feux sur les ETF Spot-Crypto
La discussion autour des ETF crypto au comptant est devenue un sujet brûlant dans les secteurs des cryptomonnaies et des ETF. Les analystes du secteur prédisent que la première approbation par la SEC d’un ETF crypto au comptant, peut-être centré sur Bitcoin, est à l’horizon. Les analystes de Bloomberg ETF, James Seyffart et Eric Balchunas, ont estimé la probabilité d’une approbation avant le 10 janvier de l’année prochaine à 90 %.
Augmentation de l’acceptation des cryptomonnaies par le grand public
Le regain d’intérêt pour les ETF cryptographiques au comptant reflète l’acceptation croissante des cryptomonnaies par le grand public. Alors que les investisseurs institutionnels cherchent à diversifier leurs portefeuilles avec des actifs numériques, les ETF servent de véhicule d’investissement réglementé et accessible. L’approbation d’un ETF de cryptomonnaies au comptant pourrait potentiellement attirer davantage d’argent institutionnel sur le marché des cryptomonnaies, ce qui pourrait faire grimper les prix et augmenter la liquidité.
Obstacles réglementaires pour les ETF Spot-Crypto
Malgré ce potentiel, la réticence de la SEC à approuver les ETF cryptographiques au comptant souligne les défis et les complexités de la réglementation de ce nouveau type d’actifs. La prédilection de la SEC pour la loi de 1940, la législation qui supervise les ETF à terme, soulève des questions quant à sa compréhension des attributs et des risques uniques associés aux investissements cryptographiques au comptant.
Le défi que BlackRock pose à l’approche de la SEC à l’égard des ETF au comptant et à terme sur cryptomonnaies souligne la nécessité d’une réglementation uniforme et bien informée au sein de l’industrie des cryptomonnaies. Alors que le débat fait rage, les acteurs du marché attendent avec impatience le verdict de la SEC sur les demandes d’ETF crypto au comptant. L’approbation d’un ETF de cryptomonnaies au comptant pourrait marquer un tournant important dans l’intégration des cryptomonnaies dans les portefeuilles d’investissement traditionnels, ouvrant peut-être la porte à une adoption plus large et à une acceptation plus importante à l’avenir.