Les marchés boursiers mondiaux en chute libre face aux craintes d'un ralentissement économique

Cet article a été vérifié par plusieurs sources indépendantes. Nous avons utilisé des outils IA pour en faciliter la lecture.
5 août 2024 Temp de lecture : 4 min

Les marchés boursiers mondiaux subissent un ralentissement significatif en raison des craintes grandissantes d’une récession mondiale et d’un ralentissement économique. La dégringolade a été déclenchée par un rapport sur l’emploi américain moins exceptionnel que prévu, alimentant les inquiétudes quant à l’incapacité de la Réserve fédérale à agir assez rapidement pour soutenir l’économie en décélération. Par conséquent, le S&P 500 devrait ouvrir sous le niveau des 5 200 points pour la première fois depuis début mai.

Potentiels niveaux de soutien pour le marché

Les analystes ont identifié plusieurs zones clés qui pourraient potentiellement soutenir le marché. La première est un “gap” non comblé à 5 073 points, qui pourrait connaître une certaine activité. En dessous, les plus bas d’avril et la moyenne mobile à 200 jours (DMA) dans la fourchette de 4 975 à 5 000 points devraient offrir un soutien solide. Cependant, les contrats à terme sur le Nasdaq sont tombés en dessous de leur DMA 200 pour la première fois depuis mars 2023, ce qui suscite des préoccupations quant à une baisse supplémentaire. Historiquement, le test initial d’une hausse de la DMA de 200 est défendu, mais l’expérience récente avec le Nikkei, maintenant 15 % en dessous de sa DMA de 200, suggère que ce niveau de soutien pourrait ne pas tenir.

Déséquilibre de la volatilité des marchés

L’instabilité des marchés suscite également de vives inquiétudes. Le VIX au comptant, qui mesure la volatilité attendue, est supérieur à 60, surpassant la pire inversion observée lors du krach de la COVID. La courbe du VIX est inversée de 30 points, ce qui indique une incertitude accrue du marché. Ce niveau de volatilité suggère que le marché pourrait continuer à connaître des fluctuations importantes à court terme.

Les préoccupations mondiales contribuent à la chute du marché

Le déclin du marché mondial n’est pas uniquement dû aux inquiétudes économiques américaines. Les tensions croissantes au Moyen-Orient et les préoccupations concernant les valorisations surévaluées en raison du boom de l’IA alimentent également le sentiment de réticence au risque. Le boom de l’IA a entraîné une croissance significative des actions technologiques telles qu’Apple, Google, Tesla, Amazon, Netflix et Meta. Cependant, on craint que ces valorisations ne soient trop élevées, ce qui pourrait entraîner une correction du marché.

La liquidation du carry trade mondial et la faiblesse du dollar américain ont également un impact sur le marché. Les prix de l’or ont bénéficié de la liquidation du carry trade et de la faiblesse du dollar américain, offrant un certain soutien aux investisseurs à la recherche d’actifs refuges.

Le baromètre de la peur de Wall Street grimpe en flèche

L’indicateur de la peur de Wall Street, l’indice de volatilité Cboe (VIX), a atteint son plus haut niveau en plus de quatre ans. L’indice VIX, qui mesure la volatilité attendue, a bondi de 172 % à 62,27, son plus haut niveau depuis le début de la pandémie de COVID-19. Cette flambée de volatilité témoigne du niveau de peur des investisseurs face aux incertitudes entourant l’économie et les conditions de marché.

Un rapport sur l’emploi suscite des inquiétudes quant à une récession

Le récent rapport sur l’emploi a soulevé des inquiétudes quant à une éventuelle récession. Le taux de chômage a grimpé à 4,3 %, son plus haut niveau depuis octobre 2021, déclenchant la règle Sahm, un indicateur utilisé pour fournir un signal précoce de récession. Cette règle suggère qu’une récession est probable lorsque la moyenne mobile sur trois mois du taux de chômage est supérieure d’au moins un demi-point de pourcentage au plus bas des 12 derniers mois. Le taux de chômage étant actuellement supérieur de 0,63 point de pourcentage à son plus bas niveau sur 12 mois, il y a de plus en plus de signes indiquant une possible récession.

Des interrogations entourent la réaction de la Réserve fédérale

La chute du marché soulève des questions sur le fait que la Réserve fédérale ait peut-être attendu trop longtemps pour réduire les taux d’intérêt. Alors que les taux d’intérêt sont actuellement proches de leur plus haut niveau en 23 ans, les décideurs politiques ont voté pour maintenir les taux inchangés lors de leur récente réunion, mais ont laissé la porte ouverte à une baisse des taux en septembre. Le net ralentissement de la croissance de l’emploi et les craintes croissantes d’une récession ont conduit les investisseurs à envisager la possibilité d’une réduction plus importante, de 50 points de base.

Repli sur fond de craintes de récession mondiale

Le marché boursier subit une vente massive alors que les craintes d’une récession mondiale et d’un ralentissement économique s’intensifient. L’affaiblissement du rapport sur l’emploi aux États-Unis, les craintes d’une réaction tardive de la Réserve fédérale, l’escalade des tensions au Moyen-Orient, les valorisations surévaluées dues au boom de l’IA et la liquidation du carry trade mondial sont autant de facteurs contribuant à cette situation. La hausse de la volatilité et le pic de l’indicateur de la peur reflètent le niveau d’inquiétude et d’incertitude des investisseurs. Alors que le marché continue de faire face à des défis, il est crucial pour les investisseurs de suivre de près la situation et de réexaminer leurs stratégies d’investissement.

Cet article a été vérifié par plusieurs sources indépendantes. Nous avons utilisé des outils IA pour en faciliter la lecture.