Enquête sur le conseil d’administration du système de retraite des enseignants de l’État de l’Ohio (STRS)
Enquête sur le conseil d’administration du système de retraite des enseignants de l’État de l’Ohio (STRS)
Une enquête a été lancée à propos du conseil d’administration du STRS suite à des allégations d’inconduite et de conflit de pouvoir entre ses membres. Cette enquête résulte des demandes de réformes formulées par des retraités du conseil, qui gère le fonds de pension public destiné aux éducateurs de l’Ohio.
Origine de la tourmente au sein du conseil d’administration
Le désaccord au sein du conseil d’administration du STRS a débuté lorsqu’un membre du conseil, destitué par le gouverneur, a regagné son siège grâce à une ordonnance judiciaire. Cette action a engendré une réunion houleuse du conseil d’administration, que le président du conseil a brutalement interrompue avant la clôture de l’ordre du jour.
Accusations portées contre le conseil d’administration
Outre la lutte de pouvoir interne, le conseil d’administration a fait face à des accusations de mauvaise gestion et de conflits d’intérêts. Un mémo anonyme suggère que des intérêts privés ont orchestré une prise de contrôle hostile du fonds de pension, faisant allusion à l’intérêt personnel de certains membres du conseil d’administration. Ce mémo est désormais entre les mains des autorités compétentes pour une enquête plus approfondie.
Les problèmes de gouvernance du conseil d’administration du STRS ont également entraîné le départ de la société mandatée pour aider à résoudre ces problèmes. La société de renom, Aon, a rompu son contrat avec le STRS, suscitant des inquiétudes quant à la situation actuelle du conseil.
Le rôle des retraités dans la lutte pour le pouvoir
Les retraités ont joué un rôle central dans le conflit de pouvoir au sein du conseil d’administration du STRS. Ils soutiennent que le membre réintégré au conseil d’administration défend leurs intérêts en plaidant pour des augmentations du coût de la vie, en protégeant leurs investissements et en réduisant les primes excessives du personnel. À l’opposé, le mémo anonyme l’accuse, ainsi que l’Ohio Retirement for Teachers Association (ORTA), d’avoir collaboré avec un groupe d’investissement privé, QED, pour prendre le contrôle des élections du conseil d’administration et des 65 milliards de dollars d’investissements.
Intervention du gouvernement
Le gouverneur souligne la nécessité d’une réforme de la stabilité et de la gouvernance au sein du conseil. Il reconnaît les préoccupations relatives aux primes accordées aux sociétés d’investissement et aux dépenses de construction, mais affirme que ce ne sont pas ces raisons qui ont motivé le départ d’Aon. Il met en avant l’importance de protéger les fonds des enseignants retraités et plaide pour un processus électoral équitable et ouvert pour les membres du conseil.
En réponse aux allégations, l’ORTA a défendu la direction actuelle du conseil, insistant sur le fait qu’elle a été déterminée par des élections équitables. Ils affirment que la réforme est nécessaire et que leurs actions ont été légales, éthiques et indispensables.
Regard sur l’avenir : le besoin de stabilité et de transparence
Pour l’avenir, il est clairement nécessaire d’instaurer une stabilité et une transparence au sein du conseil d’administration du STRS. L’enquête initiée par le procureur général, en collaboration avec la commission d’éthique et l’auditeur de l’État, éclaircira les allégations et posera les bases de réformes potentielles. Les résultats de ces enquêtes façonneront l’avenir du conseil d’administration et de la gestion du fonds de pension.
La lutte de pouvoir au sein du conseil d’administration du STRS et les allégations d’inconduite ont indubitablement suscité des inquiétudes parmi les retraités et la communauté éducative de l’Ohio. Les enquêtes apporteront de la clarté et ouvriront la voie à la réforme. Il est essentiel d’assurer une gestion efficace du fonds de retraite et de protéger les intérêts des enseignants retraités. Les conclusions de ces enquêtes influenceront grandement l’avenir du conseil d’administration du STRS et de ses pratiques de gouvernance.